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Mon parcours

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Qui suis-je ?

Je m’appelle Loïc. Je suis un gars normal, né en Normandie, expatrié à Paris pour travailler (dans l’informatique).

 

A l’heure où j’écris ces lignes (été 2019), j’ai presque 40 ans. Je vis en couple avec une femme, sa fille de 15 ans et nos deux chats. Blanc de peau, élevé dans un milieu franco-français, il n’y a pas grand chose qui me rapproche d’une tradition spirituelle orientale quelle qu’elle soit. Alors, comment en suis-je venu à m’intéresser au taoïsme?

Vers le taoïsme

Je n’ai pas reçu une éducation particulièrement spirituelle. Mes parents sont athées. Ma grand-mère maternelle était très croyante (catholique), mais elle n’a jamais cherché à nous convertir, mon frère et moi. Sa foi était privée, ce que je trouve louable.

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J’ai effectué une partie de ma scolarité dans un lycée privé catholique. Paradoxalement cela m’a dégoûté de cette religion que je trouvais à l’époque simpliste et infantilisante. Cela a renforcé mon athéisme.

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Pourtant, une partie de moi regrettait profondément cet état de fait. Fan de Tolkien, de fantastique, et de dessins animés japonais depuis mon enfance, j’ai toujours eu une imagination débordante. J'avais du mal à accepter l’absence de « magie » du monde réel, sa réalité brute et implacable. Malgré un scepticisme profond face au surnaturel et un athéisme on ne peux plus cartésien, je n'ai jamais cessé d'essayer de trouver un sens à la vie et de m'intéresser aux traditions spirituelles et aux mythologies du monde entier.

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Je pratique les arts martiaux depuis mon plus jeune âge (judo de 6 à 11 ans, karaté de 11 à 21, penchak silat de 22 à 27), et ma quête du « maiiiitre » (comme quoi les mangas n’ont pas qu’une influence négative) m’a amené à rencontrer Serge Augier en 2006. Je n’avais jamais vu quelqu'un d’aussi fort sur le plan martial ; je me suis tout de suite inscrit à ses cours de boxe chinoise.

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Au fur et à mesure, j’ai découvert les autres aspects de la pratique : méditation, travail du souffle… J’ai commencé à me revendiquer du taoïsme, ou plutôt comme pratiquant d’un art taoïste, car on n’est taoïste que si l’on a été initié, ce qui n’est pas (encore) mon cas. Dès le début, j’ai été partagé entre mon éducation pragmatique et scientifique, et les expériences que je vivais au travers de la pratique, qui basculaient souvent dans un monde relevant du fantastique. Rêves lucides, transes profondes, sorties de corps... Il n'était pas question de croire, mais d'expérimenter, et j'ai expérimenté beaucoup de choses. La plus notable étant une transformation de mon corps (grand et naturellement vouté, je me suis redressé, par exemple), mais je suis aussi devenu moins timide, mon stress a diminué, je suis devenu plus adaptable. Durant cette période, j'ai aussi beaucoup évolué professionnellement, le lien étant évident.

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Seattle et la leucémie

En 2009, je suis parti avec mon ex-femme aux US, à Seattle, plus précisément. J'ai trouvé du travail dans une grande boite d’informatique, tout en continuant à pratiquer avec Serge malgré la distance.

 

En mars 2011, je suis tombé malade. Leucémie aiguë lymphoblastique. Une seule chance de survie, la greffe de moelle, procédure risquée nécessitant d’avoir la chance d’avoir un donneur (heureusement, c’était mon cas) et qui vous abîme tellement qu’on met au moins un an à s’en remettre. Je raconte cette expérience sur un blog, Carnets de deux expats à Seattle.

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Pendant toute la durée de mon traitement, j'ai continué à m'entraîner. La pratique m'a alors aidé à rester dans une forme relative malgré les longues heures dans un lit d’hôpital et malgré la chimio, mais aussi à gérer mon angoisse et ma peur de la mort. Tout au long du traitement, la pratique a été à la fois un réconfort, une forme de stabilité et de liberté dans un quotidien chaotique et contraignant, une médecine à part entière, qui m'a aidé à combattre les effets secondaires du traitement sur le plan physique, une thérapie qui m'a aider à faire face au stress, à accepter plus facilement les changements incessants sur lesquels je n'avais aucune prise, et à accepter l'idée de la mort. Un gilet de sauvetage, quoi. 

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Tout au long de cette période, qui continue aujourd'hui puisque je ne suis pas encore totalement remis, l'idée qu'un jour je devrais essayer d'apporter mon expérience de la vie de patient à d'autres malades, en particulier ceux qui viennent d'être diagnostiqués et qui "découvrent" l'univers médical, m'a poursuivi. Je n'ai jamais cessé de me dire que je pouvais allier mon expérience de la maladie à la pratique pour améliorer la vie des gens, et des malades en particulier.

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Retour en France

Fin 2014, j'ai du rentrer en France. Ma convalescence se poursuit. Je suis allé de Charybde en Scylla: rejet de greffe, traitement aux corticostéroïdes, dépendance aux anti-douleurs, ostéoporose précoce. Je vous passe les détails.

 

Cette convalescence prolongée n'est pas sans conséquence sur ma pratique, puisqu'elle ralentit ma progression. Pendant longtemps, j'ai par exemple eu beaucoup de mal à méditer. Pourtant, elle a aussi renforcé ma passion et ma gratitude envers la pratique, car tous les jours elle m'aide à combattre les effets du traitement que je continue à prendre et à en mitiger les effets.

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La décision d'enseigner

J'ai longtemps hésité à me lancer dans l'enseignement. J'ai toujours considéré que pour enseigner il fallait maîtriser parfaitement son sujet, or, je n'estimais pas maîtriser suffisamment les différentes facettes de notre école pour pouvoir prétendre l'enseigner.

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L'année dernière, on a diagnostiqué une sévère scoliose à ma belle-fille de 14 ans. 37 degrés, sa colonne fait un S. Nous avons évidement consulté un médecin et pris les dispositions qui s'imposent pour la soigner par la médecine conventionnelle.

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Parallèlement, j'ai aussi décidé de lui enseigner le Qi Gong et le Tai Chi, à raison d'une quinzaine de minutes tous les soirs. Comme ces pratiques travaillent la santé du dos (en particulier sa force et sa rectitude), je me suis dit que cela ne pouvait qu'aider.

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Nous avons rapidement constaté plusieurs choses. Tout d'abord, la scoliose de notre fille était directement observable pendant les exercices : l'une de ses épaules était nettement plus haute que l'autre. Cependant, cette différence de hauteur avait tendance à s'estomper légèrement lors de notre séance quotidienne.

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Ensuite, bien que notre fille pratique en traînant des pieds, un comportement somme toute compréhensible pour une adolescente qui doit soudain se soumettre à une contrainte, elle était toujours incroyablement détendue et joyeuse après une séance. Cela ne me surprend pas : en détendant le corps, on détend l'esprit. L'effet était cependant à la fois flagrant et répétable. C'était la première fois que je pouvais observer objectivement sur une autre personne que moi les effets de la pratique. Cela nous a donc incité à continuer, les bénéfices étant manifestes.

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Et puis un jour, pendant une séance, son dos a claqué spontanément. Un gros clac, comme ceux que l'on peut expérimenter chez un ostéopathe. Surprise: elle était totalement droite, ses épaules exactement à la même hauteur. La courbure de son dos avait disparu.

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Bien sûr, cela n'a pas duré plus de quelques heures. Dès que son corps a recommencé à se tendre, la scoliose est revenue. Mais, ce jour là, l'effet a été tellement incroyable, après seulement quelques semaines de pratique, que cela a tout changé pour moi. Cela m'a convaincu que je devais faire plus pour enseigner la pratique de notre école, et que même si je n'étais pas un expert absolu, je pouvais, je devais même, transmettre ce que je sais pour aider les gens qui le souhaitent.

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